Tania FUENZALIDA et une de ses créatures ailées. Photo de Nadine Kay.
Gérard Fioriti présentant Tania FUENZALIDA.
Nous
accueillions Tania pour la première fois et nous lui sommes reconnaissants
d'avoir effectuer une longue route depuis ses Pyrénées, en Ariège.
It
is the first time we welcome Tania and we are grateful to her for having done
all this journey from the Pyrenees, in
the Ariège, to here.
Tania naît
au cours de la bouillonnante année 1968, à Santiago du Chili, entre la
Cordillère des Andes et l'Océan Pacifique. Elle a cinq and lorsqu'en 1973 elle
doit quitter son pays, en proie à un coup d’État qui instaure le régime du
général Pinochet. Exilée en France, la voilà dans le Languedoc, jusqu'en 1981
où elle suit sa famille jusqu'au Mozambique. Mais le pays subit aussi des
troubles et finalement Tania retrouve la violence qu'elle avait déjà fuit. De
retour en France en 1983, elle s'installe à Paris pour suivre des études de
photographie, de cinéma, de vidéo, et d'arts plastiques.
Tania
was born in the seething year of 1968, in Santiago in Chile, between the Andes
Cordillera and the Pacific Ocean. She is
five when in 1973, she has to leave her country, plagued by coup, that
establishes Pinochet’s regime. Exiled in France, there she is in the
Languedoc until 1981, where she follows her family to Mozambique. But the country undergoes disorders and
finally Tania goes back to the violence she had fled. Back in France in 1983, she settles in Paris
where she studies photography, cinema, visual arts and fine arts.
Suite à un
retour du Chili, où elle était partie à la trace de ses origines indiennes,
Tania retourne dans le Languedoc et connaît une phase de dérive qui l'amène à
stopper ses études. Mais après la nuit, revient le jour et Tania retrouve ses
pinceaux et selon ses propres mots « la peinture non comme un éxutoire mais
comme un phare, guidant et illuminant mes rêves ensevelis ».
Returning
from Chile where she had gone to
rediscover her Indian origins, Tania returns to the Languedoc and has a phase
in which she stops her studies.
But
like the day returns after the night, Tania goes back to her paintbrushes and
as she puts it she goes back to « Painting not like a release but like a
lighthouse, guiding and illuminating her buried dreams »
Les toiles
de Tania son autant de célébration de la vie, du mouvement et de la créativité
humaine, celle-là même qui permet de traverser la vie, la transcender en lui
donnant du sens. Les thèmes du merveilleux et de la métamorphose se retrouvent
dans ses êtres ailés, fruit d'un syncrétisme mêlant les inspirations africaines
et sud-américaines. Le corps, transcendé par la couleur, transporté par la
chaleur, accède enfin à la légereté.
Tania’s
paintings are as many celebrations of life as can be, of movement and human creativity, which helps go through
life, transcend it by giving it a meaning.
You
find the topics of the supernatural and of metamorphosis in her winged creatures,
fruit of a syncretism mixing African and South American inspirations. The body, transcanded by colour and carried
by warmth, accesses lightness.
Cette
volonté d'élévation se retrouve jusque dans la signature de Tania, en forme
d'oiseau.
You
find this will of elevation in Tania’s signature, which is in the shape of a
bird.
Translation
by Nadine Kay for the Galerie Têt’de l’Art
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