dimanche 10 avril 2016

Tania FUENZALIDA






 Tania FUENZALIDA  et une de ses créatures ailées.  Photo de Nadine Kay.
 

 Gérard Fioriti présentant Tania FUENZALIDA.

Nous accueillions Tania pour la première fois et nous lui sommes reconnaissants d'avoir effectuer une longue route depuis ses Pyrénées, en Ariège.
It is the first time we welcome Tania and we are grateful to her for having done all this journey from the Pyrenees, in  the Ariège, to here.
Tania naît au cours de la bouillonnante année 1968, à Santiago du Chili, entre la Cordillère des Andes et l'Océan Pacifique. Elle a cinq and lorsqu'en 1973 elle doit quitter son pays, en proie à un coup d’État qui instaure le régime du général Pinochet. Exilée en France, la voilà dans le Languedoc, jusqu'en 1981 où elle suit sa famille jusqu'au Mozambique. Mais le pays subit aussi des troubles et finalement Tania retrouve la violence qu'elle avait déjà fuit. De retour en France en 1983, elle s'installe à Paris pour suivre des études de photographie, de cinéma, de vidéo, et d'arts plastiques.
Tania was born in the seething year of 1968, in Santiago in Chile, between the Andes Cordillera and the Pacific Ocean.  She is five when in 1973, she has to leave her country, plagued by coup, that establishes  Pinochet’s regime.  Exiled in France, there she is in the Languedoc until 1981, where she follows her family to Mozambique.  But the country undergoes disorders and finally Tania goes back to the violence she had fled.  Back in France in 1983, she settles in Paris where she studies photography, cinema, visual arts and fine arts.
Suite à un retour du Chili, où elle était partie à la trace de ses origines indiennes, Tania retourne dans le Languedoc et connaît une phase de dérive qui l'amène à stopper ses études. Mais après la nuit, revient le jour et Tania retrouve ses pinceaux et selon ses propres mots « la peinture non comme un éxutoire mais comme un phare, guidant et illuminant mes rêves ensevelis ».
Returning from Chile where she had gone  to rediscover her Indian origins, Tania returns to the Languedoc and has a phase in which she stops her studies.
But like the day returns after the night, Tania goes back to her paintbrushes and as she puts it she goes back to «  Painting not like a release but like a lighthouse, guiding and illuminating her buried dreams »
Les toiles de Tania son autant de célébration de la vie, du mouvement et de la créativité humaine, celle-là même qui permet de traverser la vie, la transcender en lui donnant du sens. Les thèmes du merveilleux et de la métamorphose se retrouvent dans ses êtres ailés, fruit d'un syncrétisme mêlant les inspirations africaines et sud-américaines. Le corps, transcendé par la couleur, transporté par la chaleur, accède enfin à la légereté.
Tania’s paintings are as many celebrations of life as can be, of movement and  human creativity, which helps go through life, transcend it by giving it a meaning.
You find the topics of the supernatural and  of metamorphosis in her winged creatures, fruit of a syncretism mixing African and South American inspirations.  The body, transcanded by colour and carried by warmth, accesses lightness.

Cette volonté d'élévation se retrouve jusque dans la signature de Tania, en forme d'oiseau.
You find this will of elevation in Tania’s signature, which is in the shape of a bird.

Texte de Gérard Fioriti pour la Galerie Têt’de l’Art
Translation by Nadine Kay for the Galerie Têt’de l’Art

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