samedi 27 octobre 2012

Se trouver de Luigi Pirandello



La mise en scène était de Stanislas Nordey et c'était hier soir au Grand Théâtre du Luxembourg.
J'ai déjà entendu mon oncle dire "il se cherche"d'un adolescent avec une boucle d'oreille.  Et bien se trouver, c'est d'abord se chercher, découvrir qui on est vraiment, mais c'est ensuite se trouver.  Car on met du temps à se trouver.  Mais ici, c'est l'actrice qui se cherche et qui se trouve.  Elle se trouve aussi à travers l'autre, le marin, son mec.  Celui-ci veut toujours aller à la mer.  Elle, elle veut toujours aller au théâtre, elle veut faire du théâtre et ça, il ne le comprend pas.  Bref, à la fin, il part à la mer et cette fois-là, elle ne le rejoint pas ( la première fois, elle a failli se noyer).  Car elle s'est trouvée, elle a compris que sa vie, c'est le théâtre et elle se trouve aussi à travers son public.  Et c'est Emmanuelle Béart qui joue le rôle de Donata et elle le joue merveilleusement bien.  Et j'ai bien aimé le mot de la fin: " Seul est vrai qu'il faut se créer et alors seulement on se trompe".  C'est une pièce philosophique.

dimanche 14 octobre 2012

Luma Luma et Edgar Kohn au Kulturhaus de Niederanven

 

C'était vendredi soir.  Luma Luma et Edgar Kohn travaillent ensemble en harmonie depuis un certain nombre d'années.  On ne croirait pas qu'il y a une grande part d'improvisation dans leur spectacle.  C'est ce que j'appelle l'inspiration.  Elle vient comme cela, inattendue.




 
 

Au début, j'ai cru qu'Edgar  s'orientait vers un style de peintures indiennes avec des plumes de paon et un pingouin.



 
 
 




Franck Hemmerlé et Gérard Delesse


 
Lex Gillen, Franck Hemmerlé et Gérard Delesse
 
 
 
 
 
 
 

 




J'aime bien le waterphone  (ici par terre à gauche) de Lex Gillen.
Thomas Dutronc a dit hier matin dans Télématin que "Parfois on est un peu animiste, on veut donner une âme à un objet".  Et bien c'est ce que le groupe Luma Luma fait avec leurs instruments.  On sent une certaine spiritualité dans leur spectacle avec Edgar Kohn.

Cette fois-ci Edgar a dessiné des coeurs avec son i-pad.  Ce devait être pour les enfants dans le public.  L'amour est un ingrédient important de la vie.  Il faut leur montrer de l'amour dans ce monde qui se déchire.
 

Edgar n'a pas fait de scènes aussi variées qu'à l'Art-Rochette.  Sa technique cette fois-ci était de ne pas complètement effacer son dessin du début à la fin.  Il s'est contenté d'ajouter des messages la plupart du temps sur le côté droit de l'image.  Il y avait en tout cas un personnage récurant à l'arrière-plan.  Un Dieu?  L'oncle Sam?  Un masque de carnaval?  Un bouffon?  Ou une force du mal qui veut contrôler le monde? 

En tout cas il y avait un couple, un homme et une femme et un peu de violence, un couteau plein de sang.  On est dans une période de crise et c'est ce qu'Edgar veut montrer.  Tout n'est pas rose dans ce monde.  Et la crise est mondiale.


Un personnage pleurait des larmes vertes de marécage.  Je me demande comment Edgar voyait les couleurs au travers de ses lunettes de soleil. 



Edgar à l'arrière-plan avec ses lunettes de soleil noires.


La couleur verte du marécage est aussi la couleur verte d'une maison qui a aussi du rouge.  Puis l'eau prend aussi la couleur d'un beau bleu.



La femme est dans une petite barque à la fin.  L'homme l'entraîne vers la maison.  Après le déluge, quelle fin nous est réservée?    L'espoir est toujours là à la fin des scènes d'Edgar.


 

 
pour finir, j'aimerais vous inciter à prendre le temps d'aller à un de ces spectacles de Luma Luma et d'Edgar Kohn.  Ils sont au LiquID (dans le Grund) mardi soir.

Nadine

samedi 6 octobre 2012

Exposition collective du Cercle Culturel des Institutions et Organes de l'Union européenne à Luxembourg ainsi que les oeuvres de Javier Marin en ville


Les 9 cavaliers de Javier Marin

 

 
 
 
Les doughnuts géants de Javier Marin avec des parties de corps.  Impressionnant!
 
La tête aux lèvres prêtes à embrasser de Javier Marin.

 
Voici plus d'information sur l'exposition "De 3 en 3".  Cliquez deux fois sur l'image puis zoomez dessus et vous aurez tous les détails.
 


Lucia Helena et Eli.
Lucia Helena est comme moi, passionnée de Picasso, mais elle peint encore d'autres choses très intéressantes et variées. 


Lucia Helena et NKAY.  Derrière, les peintures de Susana.



 

Le vernissage était hier soir et j'étais invitée par ma copine artiste Lucia Helena mais elle ne m'avait pas précisé que c'était une exposition collective. 
J'ai  fait la connaissance d'Eli, un ami de Lucia et danseur professionnel.
Par contre, j'aurais voulu rencontrer Susana, mais elle est partie avant que j'arrive.  Je pense qu'on pourrait faire un échange de réflexion sur notre art africain.  J'aime bien sa peinture avec les enfants qui jouent.  Cela me fait penser à ma peinture " À Nice" qui doit être sur le blog et qui dépeint deux femmes d'origine africaines discutant ensemble à Nice avec le petit d'une des deux qui joue un peu plus loin mais elles ne sont pas concentrées sur lui, mais sur leur conversation.
L'exposition est jusqu'au 19 octobre.  

Je me suis promenée dans la rue en allant au vernissage et j'y ai vu les sculptures fascinantes de Javier Marin.  Il faut que je repasse en ville les voir.  Beaucoup de corps dans des doughnuts géants.  Et une tête avec des lèvres prètes à embrasser.  Et ses cavaliers!  Trop beau!  C'est jusqu'au 20 novembre.

Nadine