dimanche 14 octobre 2012

Luma Luma et Edgar Kohn au Kulturhaus de Niederanven

 

C'était vendredi soir.  Luma Luma et Edgar Kohn travaillent ensemble en harmonie depuis un certain nombre d'années.  On ne croirait pas qu'il y a une grande part d'improvisation dans leur spectacle.  C'est ce que j'appelle l'inspiration.  Elle vient comme cela, inattendue.




 
 

Au début, j'ai cru qu'Edgar  s'orientait vers un style de peintures indiennes avec des plumes de paon et un pingouin.



 
 
 




Franck Hemmerlé et Gérard Delesse


 
Lex Gillen, Franck Hemmerlé et Gérard Delesse
 
 
 
 
 
 
 

 




J'aime bien le waterphone  (ici par terre à gauche) de Lex Gillen.
Thomas Dutronc a dit hier matin dans Télématin que "Parfois on est un peu animiste, on veut donner une âme à un objet".  Et bien c'est ce que le groupe Luma Luma fait avec leurs instruments.  On sent une certaine spiritualité dans leur spectacle avec Edgar Kohn.

Cette fois-ci Edgar a dessiné des coeurs avec son i-pad.  Ce devait être pour les enfants dans le public.  L'amour est un ingrédient important de la vie.  Il faut leur montrer de l'amour dans ce monde qui se déchire.
 

Edgar n'a pas fait de scènes aussi variées qu'à l'Art-Rochette.  Sa technique cette fois-ci était de ne pas complètement effacer son dessin du début à la fin.  Il s'est contenté d'ajouter des messages la plupart du temps sur le côté droit de l'image.  Il y avait en tout cas un personnage récurant à l'arrière-plan.  Un Dieu?  L'oncle Sam?  Un masque de carnaval?  Un bouffon?  Ou une force du mal qui veut contrôler le monde? 

En tout cas il y avait un couple, un homme et une femme et un peu de violence, un couteau plein de sang.  On est dans une période de crise et c'est ce qu'Edgar veut montrer.  Tout n'est pas rose dans ce monde.  Et la crise est mondiale.


Un personnage pleurait des larmes vertes de marécage.  Je me demande comment Edgar voyait les couleurs au travers de ses lunettes de soleil. 



Edgar à l'arrière-plan avec ses lunettes de soleil noires.


La couleur verte du marécage est aussi la couleur verte d'une maison qui a aussi du rouge.  Puis l'eau prend aussi la couleur d'un beau bleu.



La femme est dans une petite barque à la fin.  L'homme l'entraîne vers la maison.  Après le déluge, quelle fin nous est réservée?    L'espoir est toujours là à la fin des scènes d'Edgar.


 

 
pour finir, j'aimerais vous inciter à prendre le temps d'aller à un de ces spectacles de Luma Luma et d'Edgar Kohn.  Ils sont au LiquID (dans le Grund) mardi soir.

Nadine

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